Septembre 2021

Un jeune gabonais de 20 ans tué au cours d’une bagarre entre bandes rivales à Cocotiers

Par La Rédaction du Gaboma
Publié le : 17 septembre 2021 à 10h45min | MàJ : Septembre 2021
Un jeune gabonais de 20 ans tué au cours d’une bagarre entre bandes rivales à Cocotiers

Un jeune gabonais de 20 ans tué au cours d’une bagarre entre bandes rivales à Cocotiers Photo : Droits réservés/GabomaInfo

Kévin Nguema Metoule me Ndong, Gabonais âgé de 20 ans, a été placé, mercredi dernier, sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Libreville par le juge d’instruction devant lequel il a été déféré par les enquêteurs de la Police judiciaire (PJ). Le jeune homme serait coupable du meurtre de Dany Ndong Nze, lui aussi Gabonais de 20 ans, dans la nuit du 27 au 28 août 2021, au quartier Cocotiers, dans le 2e arrondissement de la capitale gabonaise.

Selon des témoins, ce drame serait survenu au cours d’une rixe entre deux groupes de délinquants. Celui dont faisait partie le défunt, serait arrivé à Cocotiers avec l’idée d’en découdre avec l’autre. Complètement débordés par leurs adversaires, Dany Ndong Nze et les siens auraient décidé de battre en retraite.

Si ses camarades ont réussi à prendre la clé des champs, cela n’a pas été son cas. Il aurait donc été maîtrisé par des adversaires déchaînés, et qui ont continué à le rouer de coups. L’un d’eux se serait alors saisi d’une arme blanche, puis l’aurait poignardé à mort.

À la suite de la plainte de la famille de la victime, la PJ a déployé des éléments qui, grâce à leur professionnalisme, ont mis la main sur deux suspects : Kévin Nguema Metoule me Ndong et Parfait Anouzoghe Diawara. Le dernier cité a toutefois regagné son domicile après avoir été entendu par le juge d’instruction.

Il aurait été mis hors de cause grâce à plusieurs témoignages dont celui de Nguema Metoule me Ndong. Lequel n’a pas eu la même chance. À noter la fréquence, ces derniers temps, des rixes à la faveur desquelles des jeunes passent de vie à trépas. Un constat qui inquiète bien sur, et qui devrait inciter les forces de sécurité à renforcer les patrouilles dans les quartiers les plus chauds, où ces drames sont enregistrés.

Par ailleurs, l’un des dénominateurs communs de ces drames est le fait qu’ils se produisent dans le périmètre immédiat des débits de boissons. Lesquelles structures demeurent, pour la plupart, ouvertes en totale violation des horaires de couvre-feu.