Trois Gabonais attaquent et volent 40 millions dans un magasin tenu par un Libanais à Lalala Photo : Droits réservés/GabomaInfo
Les Gabonais Franck Garcia Minkang (28 ans) et Fabrice Mouketou (38 ans) ont été placés en détention depuis lundi à la prison centrale de Libreville. Il leur est reproché des faits de vol aggravé commis dans un magasin de vente d’accessoires de voitures à Lalala, dans le 5e arrondissement de la capitale. Un vol commis dans la nuit du 29 au 30 août dernier.
De source bien informée, le commanditaire serait Franck Garcia et un ancien employé dudit magasin, propriété d’un ressortissant libanais. Pour réussir son forfait, l’ancien employé s’est attaché les services de deux compatriotes, les nommés Mouketou et Freddy Essingone Bekale alias Zokora, actuellement en fuite.
Pour opérer, les trois voleurs ont cassé le mur d’un commerce mitoyen pour accéder plus facilement dans le magasin du Libanais. Connaissant bien les lieux, Minkang n’a aucun mal à accompagner ses acolytes jusqu’au coffre-fort. Ils le détruisent et emportent la somme de 40 millions de FCFA Ce qu’ils ignorent, c’est qu’ils étalent filmés par les caméras de surveillance.
Ce sont donc ces images qui, à la suite de la plainte du Libanais, ont permis de reconnaître Franck Garcia Minkang. Interpellé, ce dernier passe aux aveux. Non sans citer ses complices, dont Fabrice Mouketou, qui sera arrêté à son tour, en possession d’une somme de 5 millions 360 mille FCFA. Le cerveau de la casse confiera aux agents qu’il a remis 11,5 millions de FCFA à deux membres de sa famille.
Les enquêteurs ont déjà récupéré 15 millions 70 mille FCFA. Présentés devant le juge d’instruction, Fabrice Mouketou et Franck Garcia Minkang ont été placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Libreville. Leur complice Essingone Bekale court toujours et est activement recherché par toutes les unités de police.
Aussi, préviennent les Officiers de police judiciaire (OPJ) en charge du dossier : "Tous ceux qui connaissent ou hébergent Essingone Bekak sont priés de le livrer aux services judiciaires, pour éviter d’être inquiétés aussi".