Un adolescent de 15 ans, élève dans un lycée de Franceville, en classe de 4e, est accusé de viol sur sa nièce âgée de deux ans. L’accusatrice, par ailleurs tutrice du mis en cause, n’est autre que sa sœur aînée et la génitrice de la victime présumée. Les faits se déroulent courant décembre au quartier Angoubou, dans le 2e arrondissement du chef-lieu de la province du Haut-Ogooué.
C’est sur la base du témoignage d’une autre fillette de sept ans environ que l’affaire a éclaté. "Il a fait les choses impolies avec elle", a-t-elle rapporté à la mère de la victime supposée. Après vérification de l’appareil génital par la génitrice, celle-ci a conclu à un abus sexuel, avant d’alerter le service de la police des mineurs dont les éléments ont aussitôt ouvert une enquête.
Après avoir reçu la réquisition, le violeur présumé a été placé en garde à vue, en attendant l’aboutissement de l’enquête. Cependant, l’examen médical effectué par le gynécologue n’aurait révélé aucune trace de pénétration sexuelle. Le mis en cause a donc été relâché.
Mais certains membres de la famille ont témoigné devant les enquêteurs que l’adolescent ne serait pas à son premier forfait. Qu’en est-il réellement ? La grande sœur du présumé coupable de viol aurait-elle préféré régler l’affaire en famille ? Aurait-elle accusé son petit frère à tort ? S’agirait-il simplement d’un attouchement sexuel ?
Autant de questions qui méritent des réponses claires.