Octobre 2021

Casques gabonais bleus chassés de Centrafrique : A qui profite la "machination" ?

Par La Rédaction du Gaboma
Publié le : 10 octobre 2021 à 17h26min | MàJ : Octobre 2021
Casques gabonais bleus chassés de Centrafrique : A qui profite la

Casques gabonais bleus chassés de Centrafrique : A qui profite la "machination" ? Photo : Droits réservés/GabomaInfo

Au regard des premiers éléments de l’enquête diligentée par les autorités gabonaises en partenariat avec celles de la République centrafricaine et des ONG indépendantes, à la suite des allégations d’abus sexuels et autres viols sur mineurs pesant sur des Casques bleus gabonais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), il ressort clairement que leur culpabilité n’est pas établie.

Sur ce, fort logiquement, on ne peut s’empêcher de se demander qui ou plutôt pourquoi a-t-on voulu jeter l’opprobre sur les soldats gabonais ? Une interrogation d’autant plus pertinente que depuis de nombreuses années, bien avant même l’intervention de l’Onu, les militaires gabonais contribuent au retour et au maintien de la paix dans ce pays d’Afrique centrale. Le plus étonnant dans tout cela, c’est que ces éléments d’enquête sont passés sous silence.

Ou plus exactement, ils ne bénéficient pas de la même publicité qui avait entouré le récent retrait du contingent gabonais de la RCA. D’autant plus que dans le même temps, a laissé entendre le ministre de la Défense nationale, Michaël Moussa Adamo, lors de son audition à l’Assemblée nationale, la participation de la Minusca et de l’Onu à l’enquête est loin d’être conforme aux règles et principes établis en la matière. Qu’est-ce à dire ? Ceci pourrait-il expliquer cela ? Le contingent gabonais serait-il victime d’une machination ?

Des questions loin d’être anodines, quand on sait que le jeu diplomatique international ne relève du tout pas de l’angélisme. En tout cas, une chose paraît probable. Les Casques bleus gabonais semblent, tout compte fait, ne s’être pas détournés de leur mandat. Lequel s’articule autour "de la protection des civils, la restauration de l’État en collaboration avec le gouvernement, la sécurité et la réconciliation en RCA, les droits de l’Homme ; mais aussi de la lutte contre la désinformation".