Octobre 2021

Rentrée : Députés et sénateurs gabonais appelés à se prononcer sur des textes déjà polémiques

Par La Rédaction du Gaboma
Publié le : 1er octobre 2021 à 14h54min | MàJ : Octobre 2021
Rentrée : Députés et sénateurs gabonais appelés à se prononcer sur des textes déjà polémiques

Rentrée : Députés et sénateurs gabonais appelés à se prononcer sur des textes déjà polémiques Photo : Droits réservés/GabomaInfo

La toute première session parlementaire unique qui s’ouvre ce vendredi devrait être très dense. Les députés et sénateurs devront examiner dans le fond les différentes ordonnances et autres projets de lois pris durant l’intersession. Avant, éventuellement, de les adopter par la suite en termes identiques tel que le recommande la Constitution gabonaise.

Sans être démiurge, le projet d’ordonnance portant loi organique fixant les modalités d’exercice par le Collège d’intérim du président de la République va retenir l’attention des parlementaires. Normal, ce projet va susciter un intérêt particulier dans l’opinion.

Et pour cause, il "traite des compétences dévolues au collège, de son fonctionnement dont le président de l’Assemblée nationale préside les réunions, du mode de prise de décision en retenant le consensus comme principe et, à défaut, le recours à la majorité des deux tiers des membres de l’instance".

Dans le même esprit, figure le projet d’ordonnance portant loi organique relative au président de la République ; particulièrement les critères d’éligibilité du premier magistrat gabonais. L’initiateur dudit projet estime : "Sont éligibles à la présidence de la République tous les Gabonais des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques et ayant résidé sans discontinuité sur le territoire national au moins six mois chaque année, au cours des deux dernières années précédant l’élection". Certains observateurs voyant dans cette disposition une façon élégante d’écarter certains challengeurs "gênants".

Le projet d’ordonnance portant création du Haut-Commissariat de la République risque aussi de susciter moult discussions. Cet organe en gestation va "assister le président de la République dans l’évaluation, le suivi, la mise en œuvre de son action politique". Sans oublier le projet de loi de finances 2022.