Janvier 2022

Descente du Copil citoyen à Gahouma : la colonel Mbongo Nkama Njdave jugée trop vite ?

Par La Rédaction du Gaboma
Publié le : 31 décembre 2021 à 13h52min | MàJ : Janvier 2022
Descente du Copil citoyen à Gahouma : la colonel Mbongo Nkama Njdave jugée trop vite ?

Descente du Copil citoyen à Gahouma : la colonel Mbongo Nkama Njdave jugée trop vite ? Photo : Droits réservés/GabomaInfo

Le Copil citoyen, bien qu’étant un regroupement de personnes qui visent une mission bien précise, dont les contours semblent flous pour bon nombre de Gabonais, à voir l’engouement des populations vers les centres agréés par le ministère de la Santé publique pour répondre aux exigences du moment, ne peux être hors exercice des normes en terme des droits citoyens.

De qui le Copil citoyen détient t’il le droit de s’incruster dans une structure publique pour entreprendre des enregistrements et en faire un usage quelconque ? Serait le but visé, celui de dénigrer des personnes ?

Nous savons tous, le flux tendu et la pression quotidienne que doivent répondre les personnels de santé pendant cette période de Covid-19 au niveau des structures hospitalières. A cela s’ajoute les mesures prisent par ce même personnel pour ne pas se faire contaminer lui-même et répondre aux besoins des populations sur le dépistage et la vaccination avec tous les corollaires que cela implique déjà pour l’organisation des équipes au quotidien.

C’est dans ce contexte que cet événement se passe, chers compatriotes.

En voulant trop bien faire,.... A notre avis, le Copil citoyen doit revoir sa copie, la traçabilité des ordres hiérarchiques obéit bien à une procédure. Entre le temps d’une décision et l’application de celle-ci, s’écoule la démarche administrative qui elle même répond aussi à une démarche procédurale. Nous sommes là dans une structure hospitalière de haute qualité nationale.

Devant une "société civile" qui regroupe "TOUT" et qui s’introduit dans une structure spécialisée aussi sensible comme celle du laboratoire Pr. Daniel Gahouma avec des méthodes non conventionnelles, à la recherche du sensationnel, on est tenté de comprendre quelles étaient les visées et les objectifs non affichés de cette descente.

Si ce n’est que de nuire à l’image directement de la structure, de discréditer les responsables et le personnel qui y travaillent depuis bientôt deux ans pour satisfaire aux exigences sanitaires et répondre aux directives du gouvernement en la matière.

Qui était ce jour là devant la colonel Mbongo Nkama Njdave ? On est en droit de se poser la question. De qui le Copil citoyen avait il reçu instructions légales pour voir l’application des dites mesures sur le terrain ?
Si tel était le cas, les procédures en la matière ont elles étés respectées ?

A savoir, se faire annoncer aux responsables de la structure selon les règles d’usages ou bien le Copil citoyen, dans son rôle ou "missions" voulait juste faire dans le sensationnel. On est en droit de se le demander.

Les dires attribués au colonel Mbongo Nkama Ndjave ont t-ils une valeur quelconque vu le contexte dans lequel ils ont été obtenus ? Nous ne pensons pas qu’à un tel niveau de responsabilité, si c’est n’est que de répondre à des individus mal intentionnés, s’introduisant dans une structure organisée tout en semant du vacarme, qu’elle aurait envoyé paitre.

En l’état, il ne serait tenir compte d’un manque de respect à la très respectable Mme Marie Madeleine Mborantsuo, présidente de notre cour constitutionnelle mais à des individus se prétendant mandatés par celle-ci.

Puisque nous sommes dans un pays de droit, des individus se prétendant venir au nom de notre cour suprême doivent t-ils s’introduire partout où bon les semble juste à cause de leurs dires sans respecter le protocole d’usage ?

La langue aurait fourchée, pour tenir responsable un cadre de l’administration, travaillant au quotidien pour satisfaire des usagers dans un contexte qui nous le savons tous très délicat au vu de l’arrivée du nouveau variant Omicron.

Le colonel Mbongo Nkama Ndjave reste disposé à servir son pays, les usagers et demeure respectueuse des institutions, du gouvernement, de sa tutelle, le ministère de la Défense nationale et de la Santé militaire.

Servir son pays et comme l’exige sa confession de profession sur le serment d’Hippocrate, les populations en cette période difficile marquée par l’arrivée d’un nouveau variant dans la lutte contre la Covid-19.

Albert Moniang, citoyen gabonais