Une nouvelle Constitution qui marquera la seconde République est-elle une priorité pour le peuple gabonais ? Photo : Droits réservés/GabomaInfo

Le combat que mène depuis bientôt deux ans Edmond Okemvele, ancien président du Conseil économique et social, élu sous la bannière de la société civile est-il partagé par les autres membres de cette société civile ?

Combien de partis politiques gabonais l’ont-ils déjà inscrits dans leur programme ?

Les gabonais eux-mêmes sont-ils favorables à cette idée, et sont-ils déjà sensibilisés de la nécessité de modifier leur Constitution actuelle et la remplacer par un modèle proche de celles des pays anglophones ?

Au final, le prochain président gabonais qui sera élu début septembre 2023 aurait-il déjà inscrit ce projet dans son programme et aurait-il assez de courage pour convoquer un référendum sur le sujet ?

Autrement dit, ceux des gabonais qui sont déjà favorables à cette réforme doivent désormais la porter et rencontrer les autres et notamment les candidats à l’élection présidentielle de 2023 qui commencent déjà à se dévoiler.

C’est l’indicateur pour cet enjeu du prochain scrutin.

À demain.

PETIT-LAMBERT OVONO