Qu’est ce qui justifierait la précampagne pour la présidentielle, vécue en ce moment au Gabon ? Photo : Droits réservés/GabomaInfo

Les prochaines élections politiques auront lieu au Gabon en 2023, sauf si quelque chose est cachée aux Gabonais. Après le dialogue d’Angondje, la période actuelle est celle des réformes et des institutions et du système électoral. Le chantier a été ouvert dès la fin dudit dialogue. Certains de ces réformes sont déjà effectives.

Il faut les poursuivre jusqu’à leurs mises en œuvre intégrale ? Il n’y a pas d’ailleurs que le volet politique. Au cours de ses assises, le diagnostic fait de la situation économique et sociale du pays a montré qu’il y avait beaucoup à faire.

La route, l’eau, l’électricité, la santé, la protection sociale, l’éducation et la formation, l’emploi, telles sont aujourd’hui, les préoccupations majeures de l’ensemble du corps social du pays.

Les émergents s’en sont rendus compte tout au long de leurs randonnées à travers les neuf provinces gabonaises.

Ils se sont rendus compte que l’heure n’est plus à la politique politicienne et que les populations attendent bien plus autre chose que les discours politiques qui ne nourrissent, n’habillent, ne soignent, ne logent, n’éduquent et ne forment son homme.

C’est pourquoi, qu’ils viennent de l’opposition ou des tenants du pouvoir, ces discours leurs sont inaudibles, surtout en cette période où rien ne peut justifier une précampagne électorale, sauf si, répétons-le, quelque chose est cachée aux Gabonais. Ce qui justifierait la précampagne vécue en ce moment là.

Ali Akbar Azizet, journaliste d’investigation politique