Majorité-Opposition : la problématique du partage du pouvoir au Gabon

Par La Rédaction du Gaboma
Publié le : 22 septembre 2021 à 12h36min | MàJ : Septembre 2021
Majorité-Opposition : la problématique du partage du pouvoir au Gabon

Majorité-Opposition : la problématique du partage du pouvoir au Gabon Photo : Droits réservés/GabomaInfo

Les notions de majorité et d’opposition, telles qu’elles existent dans les vielles démocraties libérales d’Europe peuvent-elles être mécaniquement transposées en Afrique, notamment subsaharienne, après des siècles de colonialisme, de néocolonialisme et des années des partis uniques ?

Cela mérite que l’on s’y arrête et que l’on interroge les évènements récents, ainsi qu’un passé lointain, lorsque sur le continent noir, existaient des royaumes et des empires, avec des organisations sociales propre.

1ere partie :

La question que doivent se poser tous ceux qui aspirent à l’alternance est donc celle de savoir si les moyens qui sont les leurs permettent de contrebalancer les rapports de forces.

Une autre question est celle de savoir si, au vu de se rapport des forces, l’attitude la plus réaliste et pragmatique n’est- elle pas d’envisager un partage du pouvoir imposé par les circonscriptions historique ?

La première question posée ne semble guère préoccuper tous les aventuriers, parfois incapable de prendre un taxi, faute d’argent, qui se porte chaque fois candidat à la présidence de la république, comme si le fait de rêver du fauteuil présidentiel suffisait pour s’y installer.

Les plus comiques pensent même que quelques affichent collées ça et là, s’accompagnant des déclarations tapageuses, suffisent pour conquérir le pouvoir, lequel s’écroulera comme un château de carte.

C’est ce type de comique qui animent la scène politique gabonaise depuis 30 ans. Ils répondent présent à chaque scrutin, juste pour faire de la figuration. Lors de l’élection présidentielle de 2023, ils seront nombreux à occuper cette scène politique, juste pour animer la galerie.

Peu importe le sort que les électeurs leur réserveront. Et pourtant, même ceux qui étaient parvenus à se constituer un Petit trésor, comme Paul MBA Abessole, André MBA Obame et Jean Ping n’y ont rien pu.

Ils se sont heurtés à un mur en béton qu’ils n’ont cherché à contourner, préférant foncer tête baissée, en usant des stratégies les conduisant dans des impasses, du genre "Haut conseil de la résistance", "gouvernement alternatif", "Coalition pour la Nouvelle République".

Après s’être heurtés à ce mur, ils n’ont jamais intégré la tactique du repli avant de revenir à l’offensive, tout comme ils n’ont jamais accepté de passer par des étapes intermédiaire et des compromis voulus, non par eux, mais pour le développement historique de la lutte pour l’alternance.

Ils n’ont vu et ne voient que l’accession au pouvoir suprême, tout de suite, et maintenant.

A suivre...

Ali Akbar Azizet, journaliste d’investigation politique