Les Gabonais attendent la liste des réussites et des ratés du PDG Photo : Droits réservés/GabomaInfo
Le discours servi par des politiciens gabonais qui consiste à dire aux populations qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, alors que la pauvreté est à son comble au Gabon est un discours démagogique et provocateur.
Ce discours n’est ni conseillé par le chef de l’État, ni bénéfique pour le pouvoir.
Sans être militant du pouvoir ou de l’opposition, sans être de la société civile belliqueuse, frondeuse et invectiveuse, ni de la société civile mallette, nous avons le devoir citoyen de dire la vérité aux gabonais et aux gabonaises.
Le Gouvernement a pour mission de répondre aux besoins des populations à travers des interventions publiques qui doivent produire des résultats et du changement. Les bénéficiaires de ces changements doivent être honnêtes pour le reconnaître.
Aussi, il ne revient pas aux parlementaires de justifier les réussites et les ratés du pouvoir ; c’est au seul gouvernement, responsable de la mise en œuvre de l’action publique, de faire cet exercice.
Le rôle des parlementaires est assez connu, l’intercession leur donne l’occasion de rendre compte, à leur circonscription, du nombre de lois votées, d’exposer leur contenu, du nombre de contrôles effectués sur le gouvernement, et de celui du nombre d’évaluation des politiques publiques pratiquées ; enfin, d’expliquer le nombre et les montants des impôts prélevés au Gabon.
Notre pays a besoin de sérieux pour se développer.
Le premier ministre est donc invité à calmer sa majorité, d’inciter chacun à rester à sa place, et d’éviter de provoquer la population.
Mieux vaut prévenir, que guérir.
À demain.
PETIT-LAMBERT OVONO