Les missions dévolues au Haut-Commissariat de la République dont la création par le projet d’ordonnance a été adoptée hier en conseil des ministres sont, à y regarder de très près, l’addition de celles du coordinateur des affaires présidentielles et du vice-président de la République.
Cette addition peut se justifier par la suppression du nombre de postes auprès du chef de l’État, et par le souci de faire des économies.
De même que le retour de M. Noureddin BONGO VALENTIN à son administration d’origine peut justifier cette fusion.
Enfin, la création du Haut-Commissariat se comprendrait par la nécessité de caser un ancien haut dignitaire de la République, par exemple Jean Ping, Jean Eyeghe Ndong, ou René Ndemezo Obiang.
Dans tous les cas les prochains jours qui seront pleins de surprises avant le changement de gouvernement.
À noter que l’évaluation des politiques publiques a été prise en compte dans les missions dévolues à cette nouvelle structure. Ce qui prouve une fois de plus, l’intérêt de cet outil pour le chef de l’État.
À demain.
PETIT-LAMBERT OVONO