Le premier investissement pour un pays qui pense à son futur est l’éducation et la formation de ses enfants.
Le Gabon compte plus de 72% d’enfants âgés de 0 à 35 ans soit quasiment les 3/4 de sa population. C’est donc un pays plein d’avenir qui en plus regorge des ressources naturelles qu’il faut penser à transformer et à industrialiser.
Devant de tels défis, les autorités ne peuvent faire l’économie de la formation des petits gabonais pour des questions comptables. Trois solutions simples sont à portée de main pour former tous les enfants.
Mais auparavant, l’État doit attribuer un code d’identification infalsifiable à chaque enfant gabonais rattaché au quotient familial de ses parents (père et mère uniquement). C’est en fonction de ce quotient familial que l’État doit décider de l’aide sociale à apporter à chaque apprenant gabonais.
En clair, l’aide sociale dépendra du quotient familial. Plus le quotient est proche de zéro, plus élevé sera l’aide sociale ou bourse accordée à l’enfant. Les moyens de l’État étant limités, l’Etat garantira auprès des banques de la place, les prêts sociaux étudiants remboursables à taux pour les non bénéficiaires de la bourse gratuite.
Enfin, il y a des concours pour l’accès à la bourse.
Ce système est juste et équitable et participe de l’égalité de chances promise par Ali Bongo. Toute décision qui consiste à supprimer les aides aux étudiants ou apprenants âgés de zéro à trente-cinq ans est criminelle et hypothèque l’avenir du Gabon.
Affaire à suivre.
PETIT-LAMBERT OVONO