Internet serait-il l’outil de discorde entre Ivoiriens et Gabonais ? Le cas Yann Bahou interroge Photo : Droits réservés/GabomaInfo

En 2016, c’était un hackeur ivoirien qui s’était fait choper pour s’être mêlé des choses du Gabon, il a fait la prison pendant quelques années avant de recouvrer la liberté et d’être expulsé dans son pays. Sans revenir sur son récit, ses compatriotes voulant se rendre au Gabon ne sont-ils pas informés des garanties et des précautions à prendre pour éviter un tel sort ?

Au sujet des journalistes, depuis plusieurs années, tout journaliste désirant se rendre au Gabon doit au préalable obtenir une autorisation d’entrée. Dans le cas contraire, à son arrivée à l’aéroport, il est maintenu en zone de départ en attendant d’être remis dans le prochain vol vers son pays de départ.

L’animatrice Yann BAHOU n’était-elle pas au courant de cela ?

Si tant est qu’elle a été refoulée dans son pays, ce dont il fallait s’attendre c’est qu’elle allait relater, comme tous les hommes des médias refoulés, ce récit dans les réseaux sociaux, et que cela allait avoir un écho chez Reporter sans Frontières et dans le monde.

Yann Bahou a t’elle franchie le service d’enregistrement de l’aéroport d’Abidjan sans être avertie de l’absence de l’autorisation d’entrée exigée aux journalistes ? A-t-elle franchi toutes les barrières de police pour se faire finalement arrêtée au hall de sortie de l’aéroport Léon Mba ?

Ce qui interroge, c’est la violence quelle aurait subie durant la procédure.

Les réseaux sociaux ne sont pas que des véhicules rapides d’informations et de communication, ce sont aussi des véhicules de fakenews si les nouvelles ne sont pas vérifiées de façon parcimonieuse.