Scandale gouvernemental : D’où vient l’argent de l’affaire Massassa-Ossouka Raponda ? Photo : Droits réservés/GabomaInfo
Personne n’est dupe au Gabon pour savoir que les espèces sonnantes et trébuchantes circulent dans certains cabinets ministériels dits producteurs de ressources financières de l’État. Il s’agit notamment des ministères du pétrole, du gaz, des mines, des eaux et forêts, de l’agriculture, etc.
Il se trouve que trois ressources extractives, pétrole, gaz, et mines, gérées par le département dont l’un des ministres est mis en cause, sont inscrites dans le périmètre de L’ITIE au moment où le Gabon présente sa candidature de réadmission au sein de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), processus dont la norme exige la transparence et la bonne gouvernance de ces ressources naturelles.
Après l’épisode du milliard de Francs gelé par la banque BGFI, appartenant à l’ancien ministre de l’économie et des finances Oyono Mba, et dont la provenance serait une distribution "pas toujours légale" de l’argent des ressources minières, un rapprochement avec les sacs d’argent qui se baladent du ministère éponyme à la primature, distant seulement de quelques mètres, n’est pas à exclure.
Pour mettre un terme à ces opérations louches, et à de telles pratiques, la mise en œuvre des exigences de la Norme ITIE est indispensable et urgente au Gabon.
Alors on pourrait espérer une gouvernance améliorée des ressources naturelles, et envisager une réelle préoccupation du bien-être des populations gabonaises.
Le vrai débat est là.
PETIT-LAMBERT OVONO