Continuer d’écrire leur histoire et faire partie du grand 8 de la 33e levée de la Coupe d’Afrique des nations. Ce dimanche au stade Omnisports de Limbé, les Panthères peuvent rejoindre les cuvées 1996 et 2012 dans l’histoire de la sélection gabonaise à la grand-messe continentale.
Mais rien ne sera simple pour les troupes du sélectionneur français qui devront, pour ce faire, franchir le gros obstacle que constituent les Étalons du Burkina-Faso. Un adversaire face auquel le Gabon compte certes un historique favorable (4 victoires, 3 nuls, 2 défaites), mais qui peut s’appuyer sur son net succès (3-0) du 2 janvier dernier en amical lors du stage préparatoire de Dubaï et le retour de post-Covid-19 de son portier Hervé Confit.
Avec Bertrand Trahirez, Soufre Dayo, Steeve Yago, Patrick Male et Cyrille Bayala, ce dernier a assuré le lien entre la nouvelle vague incarnée par le défenseur central Edmond Tapsoba, le milieu de terrain Gustavo Sangaré, les attaquants Abdu Fessai Tapsoba et Lassina Traoré (absent pour cause de blessure) et la génération dorée des Jonathan Pitroipa, Aristide Bancé, Alain Traoré, Préjuce Nalcoulma, Charles Kaboré et Bakari Koné, finalistes de la Can 2013 et troisièmes en 2017.
Deuxièmes de la poule A, avec un bilan d’une victoire contre le Cap-Vert 1-0), autant de nul (1-1 face à l’Éthiopie) et de défaite (1-2 devant le Cameroun), le groupe dirigé par Kamou Malo dispose d’arguments athlétiques et techniques pour atteindre les quarts de finale et faire oublier la non-qualification du pays des hommes intègres à l’édition écoulée.
Bruno Ecuele Manga et ses partenaires vont donc s’appuyer sur les atouts (détermination, solidarité et ambition) qui ont guidé la première partie de leur parcours. En y ajoutant davantage d’efficacité dans les deux surfaces de réparation.
C’est la panacée pour écrire un chapitre supplémentaire d’une équipe pas épargnée par les malheurs, mais dont la campagnes suscité une montée progressive de la fierté nationale autour des ambassadeurs Vert-Jaune-Bleu au Cameroun.