Qu’attendent le gouvernement gabonais et son administration pour adopter le vocabulaire des politiques publiques ?
En effet, tous leurs partenaires internationaux ne travaillent avec que sur des programmes. On a l’impression du côté gabonais, qui avait pourtant basculé toute son administration sur la Budgétisation par Objectifs de Programmes en 2015, qu’on est revenu à la case de départ.
Quand le FMI, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, ou la Banque des États de l’Afrique centrale pour le développement ne parlent que de programmes à financer de leur portefeuille de projets, notre administration elle, peine encore à s’aligner sur ce simple vocabulaire des politiques publiques ; d’où l’occasion pour nous de rappeler certains concepts.
Qu’est-ce qu’un programme ?
Un programme vise à résoudre des problèmes, à enclencher une dynamique d’amélioration à l’échelle d’un pays, d’une communauté, d’un territoire, d’un organisme, d’un groupe d’acteurs.
Un programme est limité dans le temps.
Il se met en œuvre à travers des actions.
On distingue deux types d’actions :
– Le projet : qui vise à résoudre un problème, à répondre à un besoin spécifique. Il est limité dans le temps.
– Et l’activité, qui permet de répondre à un besoin de façon permanente. Elle se renouvelle dans le temps.
Et pour emprunter à l’encyclopédie mondiale Wikipédia, chacun est libre de compléter ou non, cette définition pour la clarté du débat.
Bonne journée.
À demain.
PETIT-LAMBERT OVONO